Baluchon voilier

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SMAULE IZ BIOUTIFOULE


voilier en bois

 

 

Caractéristiques :

Longueur de coque 18pieds (5.49m)

Longueur hors tout 5,80m

Longueur à la flottaison 5,45m

Bau au pont 1,95 m

Bau à la flottaison 1,49 m

Déplacement estimé sans ballast 500kg

Lest 225kg

Ballast 100kg

Tirant d'eau dérive haute 0,23 m

Tirant d'eau dérive basse 0,92 m

Surface de voilure au tiers 17 m2
 

Objectif: 400heures 5000euros!!!

 

LEST ET PLAN DE DÉRIVE

Pour moi le meilleur concepteur de petit bateau est Matt Layden et son Paradox (et aussi son petit frère Énigma) LE bateau le plus simple et le plus génial du monde, (j'ai même eu un certain temps l'idée de commander un plan), la principale caractéristique de ce voilier sont les « chine-runner » (en gros ce sont des petites ailettes sur chaque coté du bouchain agissant un peu comme un croisement d'une aile d'avion et d'un carre de ski) ce qui permet de se passer carrément de dérive, invention a mon sens géniale. J'ai donc décidé d'adapter son idée a mon bateau, restait a trouver la solution du lest qui sur les bateaux de Matt Layden est a l'intérieur du bateau chose pratique dans certains cas mais j'aurais voulus quand même une petite quille à l'extérieur pour rabaisser le centre de gravité d'une part et aussi pour protéger la sole à l'échouage, c'est la que j'ai eu l'idée d'associer l'idée des chine-runner a des petites quilles latérales profilés.

chinne runner

chine runner

Bien que le Paradox n'a que ses « chine-runner » comme système anti-dérive je voulais quand même une dérive, ne serait ce que pour affiner la stabilité de route et réduire suivant les allures le travail du pilote (car point important, je ne tiens que rarement la barre).

Une des principales difficultés sur un dériveur habitable ponté est de trouvé la place pour le puits de dérive, (surtout si on a pas besoin d'un cockpit gigantesque) une bonne idée était de mettre des dérives sabre en puits de chaque coté mais j'ai préféré avoir une dérive centrale pivotante qui fait « fusible » (au cas ou le fond de la mer rejoindrais trop rapidement la surface...).

J'avais beau essayer tout un tas de choses mais sur un bateau de cette taille il n'y avait rien a faire, le puits était beaucoup trop encombrant, j'ai un moment cherché a mettre deux dérives pivotantes sur les cotés, ça compliquait vraiment trop la construction en doublant le temps de travail dérive (et compliquant du même coup la nav nécessitant de relever et de descendre une dérive suivant le bord), profitant du manque de structure centrale présent sur la plupart des voiliers j' ai tout simplement décalé le puits de dérive sur le coté libérant du même coup pas mal de place intérieure (après coup je me suis aperçu que sur d'autres sharpies ce problème avait déjà été réglé exactement de la même façon, ce qui me conforta dans mon choix) ce système, certes plus efficace d'un bord part rapport a l'autre (j'essaierai d'atténuer cet inconvénient en étudiant un profil de dérive asymétrique) mais présentant un bon compromis place temps de construction d'autant que qu'avec le système des quilles ailettes, la dérive n'était pas le seul système anti-dérive c'était un peu comme coupler des bretelles et une ceinture pour tenir son pantalon (... bien que l'idée des chine-runner reste assez séduisante et (paraît il) efficace, mettre une dérive classique va pouvoir mesurer exactement l'efficacité du concept et si cela ce révélait vraiment performant rien ne m'empêcherais plus tard de supprimer purement et simplement la dérive).

plan de voilier

 GRÉEMENT

 

Rappel: le cahier des charges prévois un matage et gréeage en moins d'une demi heure ce qui exclus pas mal de gréements.

j'en étudiais là aussi plusieurs, celui qui m'inspirait le plus au départ était le sloop aurique classique (je trouve que ce gréement a vraiment de la gueule) mais on s'éloignait du gréement simplifié prévu au départ , j'ai ensuite étudié le gréement cat-boat aurique... on simplifiait certes mais on pouvait améliorer encore un peu notamment le système de réduction de voilure, il y avait aussi le système de voilure s'enroulant autour du mat mais cela demandait un mat de plus grande longueur et plus difficile à fabriquer... mouais mais sans plus, autre idée sympa et rentrant dans le programme : la voile de jonque, pas mal mais trop typé a mon goût, après tâtonnement le meilleur gréement qui s'imposait était le gréement au tiers avec système de réduction par enroulement sur la bôme.

greement au tier


Si tu veut en savoir un peu plus: le forum nautical trek où l'on tente de développer les choix techniques.

Petite mise au point sur le gréement marconi (si t'a pas trop d'humour et d'auto-dérision ne pas lire merci)

 

Il faut bien admettre que le gréement marconi présent sur pratiquement 95% des voiliers modernes est le plus performant (pas beaucoup plus performant, mais le plus performant quand même, quoique d'après certains la prolifération du gréement marconi n'est que le fruit conjugué de la mode, du lobbying de l'industrie nautique, et des règles arbitraires des jauges de régate) mais, à part sur les voiliers de courses ou d'écoles de croisère avec pleins d'équipiers super affutés ont peut observer que beaucoup de plaisanciers (comme moi) naviguent souvent avec un gréement mal réglé (du moins le gréement n'est pas réglé d'une manière optimum), quant on voit le prix de l'accastillage c'est vraiment du gâchis, ce réglage continuel suivant la force et l'allure du vent pour pouvoir être vraiment efficient (j'adore ce mot) et surtout tenir son cap sans demander trop d'efforts à la barre gâche un peu le plaisirs, tu passe ton temps a bidouiller le rail d'écoute du génois, le rail d'écoute de grand voile, le hale-bas, les bastaques, le pataras et tout un tas de choses (pour ceux qui s'ennuie en mer c'est pratique mais pas trop pour moi merci) en plus ce type de gréement demande un mât vraiment plus grand donc plus cher, plus de fardage, plus difficile à mater et plus compliqué à transporter...

Et puis, quant t'additionnes le prix du mât, des haubans, des ridoirs, des barres de flèches, des winch-self-talling-retro-undergrunding-turbo-inversés, des coinceurs, des renvois, des poulies, des manilles, des rails, des kilomètres de drisses (de toutes les couleurs pour ne pas s'emmêler les pinceaux), de l'enrouleur, de l'emmagasineur, de la grand- voile full-baten a déversement-auto-fluctuant-régulé, du génois profilé en mylar-thermo-réfléchissant, du spi quinto-radial a mémoire de forme, du bout dehors rétractable en carbone réticulé (cuit au four thermostat 7 pendant 72heures), le stick en kevlar...j'en oublie j'en oublie... (il faut aussi ajouter les petites mitaines pour faire classe et pas s'abimer les paluches a manœuvrer tout ça) là tu te dit que quant t'as finis de fabriquer ta coque faut te taper vraiment encore beaucoup d'heures sup pour pouvoir te payer un ptit tour sur l'eau... sans parler du poid de tout cet attirail,

En conclusion le gréement marconi est vraiment tout a fait adapté pour la régate et la performance (quoique a mon avis il possède quant même un rapport cout/performance assez fort), mais pas trop pour les navigateurs solitaires sans ambition de record comme moi.

Pour ceux que ça interresse la vidéo de l'utilisation de la voile

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